Jalouse, moi ?
Que cela soit entendu une fois pour toutes, je ne suis pas jalouse ! Fi donc ! Je laisse à qui le veut ce sentiment vulgaire, preuve d'un esprit mesquin, d'une petitesse insupportable, d'un manque de confiance maladif ! Car enfin, il faut être terriblement peu sûre de soi pour vouloir contrôler ainsi l'autre jusque dans ses moindres actions, ses moindres déplacements, ses paroles, ses gestes et ses rencontres.
Non, moi, mon monsieur il peut laisser traîner son portable, son courrier, il peut partir tranquille, il n'y aura ni curiosité malsaine, ni scène de ménage ; ce ne sont quand même pas les pétasses, les pouffiasses, les blondasses qui lui tournent autour qui vont m'empêcher de dormir ! Tourner autour, elles peuvent (c'est une preuve de mon bon goût), à condition d'éviter tout rapprochement intempestif qui m'obligerait à adopter une attitude un tantinet réprobatrice et finalement désagréable pour tout le monde.
Il peut sans crainte me parler de ses ex. Son passé est son passé ; j'ai aussi le mien, n'est ce pas et je n'oserais même pas penser lui faire grief de ses liaisons passées. Sauf que franchement, je me demande ce qu'il a bien pu trouver à ces péronelles mal embouchées, caractérielles et sans intérêt ! Je lui en parle moi, de mes ex ? Non. Et puis d'abord, moi, c'est pas pareil ! Pourquoi ? Parce que !
Donc, comme vous pouvez le constater, je ne suis pas jalouse pour un iota ! Enfin...à priori. A posteriori, c'est peut-être un peu moins sûr ; un tout petit, tout petit peu moins sûr !