Sortie de crise
C'est rare ; c'est même très rare... mais ça m'arrive. Ca commence par une insidieuse envie de rien dès le matin, ça mue en glu sous les baskets, ça devient lourd sur les épaules et quand le soir arrive vous n'avez toujours pas trouvé les bonnes rustines ; celles qui permettraient de boucher les pores par lesquels vous sentez votre énergie foutre le camp sans vous en demander la moindre autorisation.
Dans ces cas là, ma solution est simple, je fais comme les chats. Roulée en boule dans mon coin (c'est parfois virtuel), le mouvement chiche, la pensée anesthésiée, j'attends que ça passe. Je sais que ça finit toujours par passer mais ma léthargie est malgré tout entrecoupée d'amabilités que je m'adresse. Je ne vous les cite pas...je ne veux pas écorcher vos oreilles.
J'ai entendu dire qu'il faut faire tout le contraire et être très gentil avec soi-même, se plaindre, s'écouter, etc...j'y parviens très mal tellement je me sens nulle dans ces moments là !
Tout ça pour expliquer mon absence blogueuse et revenir "en beauté" papillonner sur mes blogs préférés. A partir du moment où j'ai eu envie d'aller lézarder sur la plage, c'était gagné. Et pour parfaire cette remontée, ce "coming out "du blues, j'y retourne demain ! Juste pour assurer...Et on ne rigole pas !