Coup de gueule !
Aujourd'hui j'ai envie de râler, de pester, de dire ma pensée et si certains s'en offusquent j'en serais fort marrie mais j'assume mes dires et tant pis pour le reste.
C'est vrai, c'est pas la joie partout sur la planète et les occasions de se révolter ne manquent pas. Qui ne voudrait pas qu'il n'y ait plus de guerres, de famines, d'enfants martyrisés, de femmes violées ? Qui ne voudrait pas vivre en paix, manger à sa faim, ne pas vivre à la rue ? Qui ne voudrait pas tout simplement vivre...?
Mais je trouve trop facile de "gueuler" bien à l'abri de son écran, les pieds dans ses pantoufles en ne donnant de soi que le peu qu'on veut bien. C'est bien de dénoncer mais ça ne suffit pas. Allez-y messieurs-dames et retroussez vos manches, levez vous, montrez vous, agissez ! Il y a de quoi faire et beaucoup à donner.
Entrez en politique, visitez les malades, distribuez des repas aux restos du coeur, allez donc voir la misère de près ! Parce que toutes les belles phrases, tous les beaux sentiments, toutes les critiques ne vaudront jamais le don d'un sourire, d'un regard, d'une écoute, d'une main tendue, d'une action bien réelle. Bien souvent la misère et l'injustice sont si près de nous qu'on ne veut pas les voir. Ce n'est pas très confortable, on préfère éviter.
Les grandes idées, je les trouve stériles si elles ne trouvent pas leur application dans la vie de chacun. Que voulez vous monsieur, que voulez vous madame, la gentillesse à notre époque c'est très très dépassé ! Fi des bons sentiments, il vaut mieux critiquer pour être dans le vent ! Et se congratuler d'être si "bien-pensant" !
Je vous laisse ce rôle, moi je garde le plaisir des mots qui font du bien.
"Temps difficiles, temps affreux", disent les hommes. Mais le temps c'est nous ! Tels nous sommes, tels sont nos temps.
Saint Augustin
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